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Type d'édifice: Département:



La Queue en Brie
Type d'édifice : Chateau fort | Crée le : 25/01/2011 à 14:51 | Auteur : franck | Département : 94.

 

LA QUEUE EN BRIE (94)

CHATEAU FORT des ROCHEFORT

 

 

I Résumé :

 

Le château fort des seigneurs de Rochefort (78), se présente comme une forteresse de plaine des XI et XIIs. Un château composé actuellement d’un donjon circulaire oblong et de reste d’enceinte annulaire. Vu la taille de l’édifice (18m de diamètre intérieur sur son grand axe), le plus grand d’île de France et son appartenance à de très grandes familles seigneuriales, on peut douter d’un rôle de simple tour de Guet, comme annoncé par certains érudits. 

 

II Situation géographique :

  

 

III Contexte géopolitique et historique :

Olivier NICOLAS (2011)

 

 Guy de Rochefort

Surnommé "le Rouge", il est en cette fin de XIe siècle le premier seigneur associé au territoire de La Queue en Brie. A cette époque, c’est l’un des barons les plus puissants du royaume de France, possessionné sur tout le pourtour de l’Ile-de-France actuelle.

Il participe à la Première Croisade, comme bon nombre de seigneurs venus de l’Europe entière. On le voit à cette époque seigneur de Rochefort, Chevreuse, Châteaufort, Bréthencourt et Magny-les-Hameaux (Yvelines), mais également de Gournay (Seine-Saint-Denis) et de Crécy (Seine-et-Marne), dans la Brie Française.

C’est ce dernier territoire qui nous intéresse plus précisément ici, ce fameux territoire "Briard" face au puissant comté de Blois-Champagne, dont la Brie Champenoise (dont Provins est l’un des jalons les plus importants) fait partie intégrante.

Mais revenons au fameux Guy le Rouge.

Il est l’un des favoris des rois Philippe de France (qui règne de 1060 à 1108) et de son successeur, le très célèbre Louis VI "le Gros", surnommé aussi "le Batailleur", grand constructeur de Forteresses (qui règne de 1108 à 1137), qui le nomment aux fonctions de Sénéchal de France, grand Officier de la Couronne. A ce titre, il dirige notamment l’armée royale et est un conseiller très apprécié du roi.

C’est en épousant Elisabeth de Crécy (en 1076) qu’il acquiert la seigneurie du même nom (aujourd’hui Crécy-la-Chapelle), place-forte très importante sur cette frontière Est du royaume, dénommée au XIIe siècle la cité au 99 tours (remparts toujours visibles en partie).

La Queue en Brie est alors une place-forte dépendant de la seigneurie de Gournay et appartenant de ce fait aux sires de Crécy.

Guy le Rouge meurt en mars 1108. Ses possessions sont divisées entre ses héritiers. Pour schématiser, son premier fils Guy II se voit doter des possessions de l’Ouest du royaume, tandis qu’Hugues, son puîné, hérite des possessions briardes et de la charge de Sénéchal de son père.

En juillet 1108, c’est au tour du roi Philippe de s’éteindre. Le prince Louis VI est sacré roi de France le 3 août en la cathédrale d’Orléans. Il a ses favoris ; ce sont les sires de Garlande en Brie, qu’il va élever aux plus hautes charges royales.

 

Anseau de Garlande

Déchu de ses fiefs et de ses fonctions, Hugues de Crécy, qui a voulu renverser le roi par une rébellion, vite mâtée par l’ost royal, doit laisser la place à un seigneur briard très influent et favori de Louis VI le Gros, le célèbre Anseau de Garlande, seigneur de Livry et de Tournan, nommé sur le champ Sénéchal de France.

C’est d’ailleurs à la fille de Guy II (le premier fils de Guy le Rouge), Agnès de Rochefort, qu’il va se remarier, asseyant un petit plus sa domination sur cette partie Est du domaine royal. Il devient ainsi officiellement seigneur de Gournay, de Crécy et de La Queue en Brie.

En 1118, Anseau de Garlande est tué au siège du Puiset, lors de l’assaut du château de ce vassal rebelle de la Beauce, allié au comte de Blois. C’est à son frère Guillaume que la charge de Sénéchal échoit (1118-1120).

 

Archer de la Queue

Dans ces années là, le fief de La Queue est vassal direct du sire Anseau de Garlande. Un certain Archer de la Queue (Harcherus de Cauda), dont on trouve la trace au début du siècle, est le possesseur de la seigneurie.

 

Etienne de Garlande

Homme d’église, très proche conseiller du roi de France, il est investit Sénéchal de France en 1120. Il le restera jusqu’en 1128, date à laquelle il n’est plus dans les faveurs royales, du fait de ses prises de position, souvent contraires à la politique royale du moment.

Certains historiens ont voulu voir en lui le constructeur du château actuel, qui se rapproche étrangement il est vrai du donjon d’Houdan, appartenant à son neveu Amaury II, seigneur de Montfort (datations 1120-1140, contemporain donc).

 

Constance de France

La main-mise des fiefs d’Etienne de Garlande intervient en 1128, date à laquelle Louis VI le Gros et son épouse Adélaïde de Savoie deviennent les heureux parents de Constance de France, qu’ils dotent peut-être du fief de La Queue, au détriment du sire Archer.

Encore une fois, certaines sources (inconnues) nous mentionnent Constance à l’initiative du donjon actuel. Pourquoi pas ?

 

Robert de Dreux

Frère aîné de Constance de France, mais également frère cadet de Louis VII le Jeune, devenu roi de France en 1137, il devient comte de Dreux en 1152.

Auparavant, en 1139, il s’est vu attribuer la main d’Agnès de Garlande (en premières noces). Par cette union, il semble qu’Agnès ait retrouvé les possessions territoriales de son père Anseau de Garlande, décédé en 1118.

Ce qui est sûr, c’est que Robert de Dreux est alors seigneur de Brie (française). Il fondera d’ailleurs la cité de Brie-Comte-Robert (qui prend son nom) et la place-forte vers 1170-1180, édifice précurseur du modèle "Philippien".

Mais revenons à La Queue en Brie et à sa Forteresse.

Il est troublant de constater le rapprochement architectural du donjon briard et celui de son homologue du château de Dreux, quasi-oublié de tous, sur le site castral du "Danemarche" (Chapelle Royale Saint-Louis). Ne seraient-ils pas l’œuvre d’un même commanditaire, notre fameux comte Robert de Dreux… ? 

 

 

Historique et fait marquant du XIIIe au XIXe siècle

 

 

En 1202, Robert II de Dreux, fils de Robert, devient suzerain de la Queue en Brie qui dépend de la Châtellenie de Gournay s/Marne. Et cela dure entre les Meulan et les de Dreux jusqu’en 1269 ou la seigneurie de la Queue en Brie passe à Alix de Bretagne, dame de Pontarcy et Brie-comte-Robert (1243-†1288), fille de de Jean Ier "le Roux", duc de Bretagne et de Blanche de Navarre. Elle se marie en 1254 à Jean de Châtillon, comte de Blois et de Chartres et en 1269, Alix de Bretagne fait re-fortifier la place.


En 1295, Galérand (Valéran) de Meulan, (1265-†1340) (fils d'Amauri II et de Marguerite de Neufbourg) est seigneur de la Queue, baron de Neufbourg. Il se marie à Jeanne de Bouville, dame de Milly en Gatinais.

En 1330, Guillaume de Sainte Maure est Seigneur de la moitié de la Queue en Brie, la famille de Meulan de l'autre et cela dur jusqu’en 1364 ou Pierre Blanchet reçoit de Charles V la seigneurie de la Queue en Brie et toutes les terres attenantes: Pontault, Pontillault, Berchères, Noiseau, Sucy, Amboile (Ormesson), Créteil, Valenton, les Bordes, Bonneuil et en partie, Roissy, Ferrières, Champigny, Torcy.

En 1358, les troupes navarraises de Charles le Mauvais (1332-†1387) allié au roi d’Angleterre Edouard III (1312-†1377) occupe le château fort et la ville de la Queue en Brie.

En 1395, la Queue en Brie dépend de Gournay sur Marne qui relève du duc Louis d'Orléans (1372-†1407), comte de Valois, de Blois et de Beaumont, fils du roi Charles V le Sage, frère du roi Charles VI.


En 1423, le Roi d’Angleterre Henry VI de Lancastre (1422-†1461) s’empare de l’ensemble des biens de la Queue en Brie, sa libération n’aura lieu que le 4 août 1429 lors du siège de Jeanne d’Arc.


En 1430, le Duc de Stafford assiège pendant un mois le château fort (tenue par les Armagnacs) et le 9 octobre 1430, le Comte de Suffolk détruit la ville et le château de la Queue en Brie (dont les remparts sont rasés) avant son départ pour Paris. Seul restera du château fort, le donjon qui sera toujours occupé et mis au goût du jour avant sa démolition par mines en 1563 (seul en restera la moitié sur toute hauteur) pendant les guerres de religion (1561-1598).

Lors de la représentation du donjon par Claude Chastillon (1560-†1616), topographe d’Henry IV (1553-†1610), celui-ci ne conserve plus que la moitié de sa circonférence :

Lithogravure de Claude Chastillon vers 1590.


En 1436, la Queue en Brie est définitivement débarrassée des anglais qui abandonnent également Paris.


En 1466, Jean 1er de Reilhac (1430 -†1505) épouse vers 1466 Marguerite de Chanteprime, Dame de la Queue en Brie, et devient le seigneur, baron des terres de la Queue, Pontault, les Bordes et Bonneuil.
En 1490, Louis Blanchet (fils de Pierre) est Seigneur en partie de la Queue. Jean II de Reilhac (fils de Jean 1er et de Marguerite de Chanteprime) l’est de l’autre partie. (1490-†1510)
En1499, les deux seigneurs de la Châtellenie de la Queue en Brie rendent hommage à leur suzerain de Brie Comte Robert.

Divers seigneurs ce succèderont jusqu’en 1798, date de la Confiscation des biens de Françoise Marie de Bourbon.

Vers 1840, le donjon, seul reste du château fort est en piteux états, des siècles de récupération de matériaux, ont miné ses fondations.

Lithogravure de P.L. Delaval vers 1840.

 

 

Gravures de Romagnesi 1830 et 1847:

En 1866, la foudre (selon certains sources, effondrement naturel en juillet 1866) abat cette épaule de 33m de haut  qui fait la joie des récupérateurs de pierres et en 1868, on rase ce qu'il en reste sur toute hauteur.

                         Lithogravure de Morel Lamy vers 1868.

     

Photographie sur verre vers 1865.                         Lithogravure anonyme vers 1830.

 

Franck FAUPIN (2011)

 

IV Héraldique :

 

 

Les armes de la Queue en Brie se blasonnent ainsi : D'argent à la rivière du champ en fasce, à la tour de gueules maçonnée de sable de sable brochante, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.

Notes sur les seigneurs de Rochefort: Les sires de Rochefort figurent souvent dans l'histoire comme des guerriers durs et sans reproche. 

 

V Plan des lieux :

 

 

Plan suivant relevés du 15/01/2011

 

VI Descriptif  du site:

 

1 Château Fort :

 

Entouré de douves, il conserve sa forme initiale sans tour de flanquement, plan hérité du Xs « château à motte » entouré d’une enceinte annulaire.

1-1) La Bayle

 

a) La chapelle castrale :

 

A ce jour pas de situation possible, on peut imaginer l’utilisation d’une partie de l’église (origine romane) à l’est et à peu de distance du château.

 

b) L’enceinte :

La Bayle se situant entre la place de la tour et la zone d’habitation au sud du donjon. La forme de celle-ci est discernable avec une vue aérienne du site (voir la vue au 30ième depuis le GEO portail).

 

 

1-2) La Haute cour

 

a) Le donjon :

Le donjon de la Queue en Brie se présence sous la forme d’un ovale régulier aux angles arrondis. Ce donjon est cantonné de 4 tourelles semi cylindriques (ou contreforts circulaires). Ses dimensions sont de 18m intérieur dans son grand axe et de 13,30m dans son petit axe. Il possède des murs de 4m d’épaisseur. Ces tourelles cylindriques ont une circonférence de 9m pour une épaisseur de 3m environ. La tourelle en face de la « place de la tour » contenait l’escalier desservant les 4étages supérieurs et sa base (au niveau du rdc) est pleine. La tourelle à sa droite, dont il ne reste qu’un fragment, servait de latrines, il reste un fragment de conduite et sa base est creuse pour faire la liaison avec une fosse d’épuration (cave) sous le donjon, confondu au XVIIIs comme un souterrain. Enfin la tourelle à gauche de l’escalier devait servir de chambre (caméra) ou de chapelle (capela), sa base est pleine au rdc et enfoui sous un monceau de gravât, on ne peux pas en dire plus dans l’état actuel des choses.

Ce donjon était divisé en 4 étages habitables, sans voûte mais avec plancher en bois (sur un pilier en pierre central) et seul les niveaux 1, 2,3 (de 8m de hauteur environ) possède une cheminée :

- Un rdc accessible depuis un trou d’homme (accès grâce à une échelle de corde) servant pour le stockage des vivres (cellier). Au Sud Ouest ce trouvait un puit. De plus la base du rdc se retrouve emmottée et sa hauteur sous plancher devait être d'environ 8m.

Un premier étage contenant la porte d’entrée du donjon, était la salle de réception (aula). Cette pièce comportait une cheminée sous hotte du XIIs.

Un deuxième étage pour l’habitat du seigneur (chambre, chapelle etc.), Cette pièce comportait une cheminée sous hotte du XIIs et une gaine de circulation à l'intérieur du mur du donjon.

Un troisième étage pour la garde, Cette pièce comportait une cheminée sous hotte du XIIs et une gaine de circulation à l'intérieur du mur du donjon.

Un quatrième étage pour la défense. Cet étage était couvert d’un toit conique et on peut imaginer pour la défense des hourds en bois.

côté du donjon enfoui sous 1,50m de terre environ

vue intérieure du donjon

Analyse et similitude :

Le donjon de la Queue en Brie de part sa forme et de son organisation ressemble beaucoup à Houdan (78) dont la base est également emmottée. De même pour Maurepas (78) et Châteaufort (78) avec en plus le même matériau de construction en pierre meulière, la même distribution, un pilier central pour le support du plancher ; la différence essentielle étant l’absence de contreforts circulaires réutilisables.

Détail intérieur de la tourelle Nord (voir plan)

- Maurepas possède des contreforts plats supportant des échauguettes (défense en terrasse), les latrines se déversent vers l’extérieur depuis un canal situé dans un contrefort.

- Châteaufort possède également des contreforts plats et sur l’un d’eux est creusé un canal pour les latrines.

On peux également mettre en évidence la ressemblance entre la Queue en Brie et Ambleny (02) ainsi qu’Etampes (91). Ambleny pour sa forme (plan en trèfle) et sa distribution intérieur. Etampes pour sa forme (plan en trèfle), son puit au rdc, son escalier rampant dans une tour d’angle, son couloir de latrines inclus dans une tour d’angle et sa fosse septique sous le donjon.

De plus le faite d’avoir des cheminées à tous les niveaux dès le début de sa création indique une construction royale (comme Etampes ou Fréteval) ou de grand seigneur (comme Maurepas). Cela implique forcement une utilisation seigneurial et non défensive comme à Houdan, qui sert seulement de sergenterie et qui ne possède pas de cheminée.

En conclusion, ce donjon datable des années 1120 / 1130 est le centre d’un château fort dont les restes sont dissimulés sous le parking de la place de la tour.

 

 

b) La motte castrale :

 

Enveloppant le donjon, la motte castrale est conservée seulement dans sa partie Ouest. Elle est de faible hauteur (environ 1m), on discerne à son pourtour des traces de fossé à qui il faudrait rentre leur hauteur originelle.

 

vue prise depuis les restes du fossé

 

c) L’enceinte :

 

On discerne au sud du donjon, un mur rectiligne de faible épaisseur sur une longueur d’environ 8m. A son extrémité on voit les traces d’un piédroit de porte ainsi qu’un contrefort plus tardif. L’ensemble n’est pas datable mais au vu de la construction et du mortier je pense que l’on a faire à de l’ancien. Avec la vue aérienne, on discerne dans le parcellaire une enceinte elliptique entourant au moins la moitié du donjon.

noter la faible épaisseur par disparition du parement extérieur

détail du piédroit d'une porte

 

d) Cour et habitat :

 

Dans la cour de la propriété communale, se trouvent intégré dans un mur, les restes d’une large vasque avec bec verseur, peut on supposer que cela correspond à la margelle d’un puit ??.

 

2 Enceinte Urbaine :

 

Conservée seulement dans sa partie Sud, les murs encore en place le long du canal « le Morbras » sont indatables. Certaines parties sont construites en meulières et à l’extrême limite on voit un ponceau en pierre de taille (XIIIs ??). On voit également à l’opposé une bâtisse rectangulaire au bord du canal, avec 6 ouvertures pour le passage de l’eau, reste d’un moulin à eau ou portereau XV-XVIs comme à Etampes pour la protection et la régulation des eaux du canal.

L'enceinte du XIIs attenante au château fort (voir plan joint) à complètement disparu, mais elle est discernable dans le parcellaire.

 

VII Remerciement:

Un remerciement tout particulier à M. Gaston MEZIERE pour nous avoir permis de visiter l’intérieur du donjon (propriété communale ouvert seulement aux journées du patrimoine).

 

 

VIII Index et bibliographie :

1) Livres :

 

- Donjons romans des pays d'Ouest: André Châtelain - 1973.

- Châteaux forts "images de pierre des guerres médiévales": André Châtelain - 1983.

- Châteaux et enceintes de la France médiévale, de la défense à la résidence, tome I "Les organes de la défense": Jean Mesqui - 1991.

- Châteaux et enceintes de la France médiévale, de la défense à la résidence, tome II "La résidence et les éléments d'architecture": Jean Mesqui - 1993.

- Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen en France: Charles-Laurent Salch - 1979 (red. 1987).

- Demeures médiévales "coeur de la cité": Pierre Garrigou Grandchamps - 1999.

- Les Cisterciens: Julie Roux - 2003.

- Pour comprendre les monuments de la France: J.A. Brutails - 1997.

- L'héraldique: Claude Wensler - 1997.

 

- Châteaux forts et féodalité en Ile de France du XI au XIIIs: André Châtelain - 1983.

- Le patrimoine des communes des Yvelines: FLOHIC - 2000.

- Guide DESLOGIS-LACOSTE "Le Val de Marne" 94: Michel de le Torre - 1992.

- Le guide du patrimoine "Ile de France": J-M Perouse de Montclos - 1994.

- L'Ile de France des châteaux forts: Christian Corvisier - 2004.

- Ile de France Gothique 2 "les demeures seigneuriales": Jean Mesqui - 1988.

- Dictionnaire des châteaux de France "Ile de France": Yvan Christ - 1978.

 

 

2) Sites internet et Diaporama :


Gaston mézière (pdf)

Topic topo

André Chatelain (ext "la féodalité en Ile de France")

Wikipédia

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